La Grue du Japon

jeudi, juin 26, 2025 | 2 minutes de lecture | Mise à jour le jeudi, juin 26, 2025

Hugo
La Grue du Japon

La Grue du Japon (Grus japonensis) est un échassier de la famille des gruidae, dont elle est l’un des plus grands représentants.

Il s’agit d’un oiseau sacré dans de nombreuses cultures, notamment en raison de la pureté de son plumage et de l’élégance de ses mouvements. Elle est appelée tanchō au Japon, ce qui signifie littéralement “sommet vermillon”, en référence à la tache rouge caractéristique que les adultes ornent au sommet de leur crâne.

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La Grue du Japon est un oiseau migrateur occupant les régions froides de l’Asie orientale. Bien qu’elle soit intimement liée au Japon, l’espèce n’en est pas endémique. On la retrouve également dans le nord-est de la Chine et en Sibérie orientale. Cependant, certaines des grues originaires du Japon présentent la particularité unique de ne pas entreprendre de migration, et occupent le pays en toute saison.

De régime alimentaire omnivore, la Grue du Japon est inféodée aux zones humides. Elle trouve dans ces milieux l’ensemble de la nourriture nécessaire à son alimentation : insectes, crustacés, poissons, amphibiens et petits mammifères, mais également des bourgeons et fruits de certaines plantes qui se trouvent uniquement dans ces milieux où l’eau est abondante.

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Malheureusement, avec le développement de l’agriculture, la surface des zones humides a fortement diminué au Japon. Sa nourriture se faisant plus rare, l’espèce s’est naturellement tournée vers les nouvelles cultures implantées. Elle devient alors perçue comme un nuisible pour les cultures, alors que sa chasse était historiquement interdite.

En 1924, l’espèce est déclarée éteinte sur le territoire japonais.

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Cependant, une douzaine d’individus est redécouverte quelques années plus tard dans le marais de Kushiro, une vaste zone humide d’Hokkaidō, l’île la plus au nord du Japon. Des programmes de nourrissage sont mis en place, et leur population croît lentement jusqu’à atteindre 33 individus en 1950. Aujourd’hui, ce sont plus de 1500 individus qui peuplent l’île d’Hokkaidō, principalement dans le marais de Kushiro.

Sauvée in extremis de l’extinction, la Grue du Japon est aujourd’hui un animal symbole de résilience, démontrant que la nature est capable de rebondir si les conditions du milieu lui permette.

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Voilà l'équipe de la mission 2026

Voilà une brève présentation de l’équipe fondatrice de BiOdyssée et qui participera à l’expédition 2026 au Japon.

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Hugo

Étudiant en Gestion et ingénierie de l’environnement à AgroParisTech, je suis passionné par la paléontologie et l’évolution 🦖🦴🧬. J’aspire à travailler dans le domaine de la gestion des milieux naturels, plus précisément pour la conservation ou la restauration des milieux humides en France 🐸🐟🌿, qui ont perdu une part très importante de leur surface ces derniers siècles. Je me suis ainsi toujours intéressé à l’évolution des espèces et des écosystèmes dans le temps, c’est pourquoi ce projet de césure me motive tant !

Contact : hugo.roger@agroparistech.fr

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Lucie

Étudiante en Gestion et ingénierie de l’environnement à AgroParisTech, je suis fascinée par à peu près tout ce qui se rapporte à l’océan 🌊. C’est dans l’optique d’allier travail et passion, que je m’oriente vers la biologie marine. Plus particulièrement, j’aimerais travailler dans la conservation ou la gestion des écosystèmes marins. La faune 🐠🐋🐙, autant que la flore aquatique me passionnent et c’est pour pouvoir l’observer de plus près que je fais de la plongée sous-marine 🤿. Ce projet est pour moi l’opportunité de découvrir de nouveaux milieux aquatiques 🌊🪸🌿 et de comprendre tous les enjeux qui pèsent dessus.

Contact : lucie.lowagie@agroparistech.fr

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Solal

Étudiant en agronomie et passionné par l’histoire 🧭⌛🏹 et l’éthologie 🐁🧠🧪, j’espère utiliser cette opportunité pour observer le comportement des animaux dans leur milieu naturel. Par la suite, j’aimerais faire de la recherche 👨‍🔬 ou être professeur dans l’enseignement supérieur 🧑‍🏫, et cette césure me permettrait de développer mes capacités de synthèse et d’observation. Le fait de pouvoir allier recherche historique et observation animale — le tout dans le but de ne pas reproduire les erreurs du passé — est la raison pour laquelle ce projet m’intéresse.

Contact : solal.free@agroparistech.fr

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Théophile

Étudiant en ingénierie de l’environnement passionné d’entomologie et en particulier de myrmécologie 🐜, mon objectif est de faire de la recherche en environnement en particulier sur les dynamiques génétiques des populations 🧬🐜 (de fourmis bien évidemment). Je fais partie de l’association naturaliste “les “Blairoudeurs 🦡” avec laquelle je suis parti faire de la prospection et de la sensibilisation en Corse lors de la Mission Isula. Ce projet de césure est une super opportunité de continuer cette expérience mais à une échelle bien plus vaste et exotique tout en continuant de me former sur la connaissance des différents écosystèmes et leurs moyens de gestions dans un autre pays.

Contact : theophie.thomas@agroparistech.fr

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